Parashot 22 et 23 Vayakhel et Pekoudei 2018 | Messianiques Francophones Unis



Parasha Vayakhel-Pekoudé ויקהל  2018

Il assembla

Source  https://www.bethyeshoua.org/

LECTURES 

 22 Vayakel (I) 


Exode 35:1 à 38:20
Ashk:1 Rois 7:40 à 50
Séph:1 Rois 7:13 à 26
Marc 6:14 à 29
Hébreux 9:1 à 10
Marc 15:42 à 16:6

 23 Pekoude (I) 


Exode 38:21 à 40:38
Ashk:1 Rois 7:51 à 8:21
Séph:1 Rois 7:40 à 50
Jean 6:1 à 71
Hébreux 8:1 à 13
Marc 16:7 à 20

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 Exode 35.1 - 38.20

 "1 Moïse convoqua toute l'assemblée des enfants d'Israël, et leur dit: Voici les choses que l'Éternel a commandé de faire: 2 On travaillera pendant six jours, mais le septième jour sera pour vous une chose sainte, le shabbat, le jour du repos consacré à l'Éternel. Quiconque travaillera en ce jour-là sera puni de mort. 3 Vous n'allumerez point de feu, dans aucune de vos demeures, le jour du shabbat. 4 Et Moïse parla à toute l'assemblée des enfants d'Israël, et leur dit: Voici ce que l'Éternel a commandé, en ces termes:..." 

 Dans cette parasha, le mot utilisé pour assembler, rassembler provient de la racine QAHAL קהל une racine primaire qui a donné "kehila" (rassemblement), transformé au cours des siècles en "église" (ecclesia).

 Lorsque Moïse provoque le rassemblement, il annonce prophétiquement ce que fera le Fils de Dieu, des siècles plus tard, Yeshoua HaMashiah : rassembler ses enfants pour les convoquer afin de "former" cette église irrépréhensible.

Le fait de se réunir le jour du shabbat est au départ une convocation de Dieu pour, se former, se soulever, s’attrouper. 
Plus extraordinaire encore, l'hébreu ajoute même "former un tribunal" et nous ajoutons ... pour ... juger le péché !

Tous les commandements donnés par Dieu sont donnés en esprit et non selon la "lettre". Raison de plus pour bien apprendre à distinguer, à discerner la différence entre le saint et le profane, entre la Foi (et la confiance) et la peur, entre le jour consacré à Dieu et le reste de la semaine consacré à soi-même.

 Le shabbat est un commandement donné par Dieu selon lequel on travaille 6 jours et on se repose le septième.

 Les noms des jours de la semaine, rappelons-le, ne sont pas des noms païens de planètes comme lundi (Lune), mardi (Mars) etc. mais ils sont décrits dans la Genèse comme étant :

 yom ehad (jour un),
yom sheni (jour 2),
yom shlishyi (jour 3) et ainsi de suite

 pour arriver en bout de course au fameux :

 "yom sheviyi" (jour 7) ou plutôt "shabbat" et Sheviyi vient du chiffre sheva (sept (7).

 "Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia" vayebarakh Elohim at yom hasheviyi וַיְבָרֶךְ אֱלֹהִים אֶת־יוֹם הַשְּׁבִיעִי 

 Dans le Royaume Céleste éternel, lorsque nous serons dans la Présence de Elohim Adonaï, le shabbat existera toujours mais il sera shabbat tous les jours puisqu'il n'y aura plus de temps terrestre dans la Présence de Dieu.
Pour que nous puissions aujourd'hui nous rassembler, Dieu nous a donné un temps terrestre dans lequel on va devoir distinguer entre le monde et cette "marque d'identification" du peuple juif qu'est le shabbat.
Ce jour du shabbat est saint.
 Le respect du shabbat à partir du vendredi au coucher du soleil jusqu'au samedi au coucher du soleil est destiné à marquer la différence, pour imprimer dans la conscience juive qu'Israël est un peuple à part qui n'a pas sa place parmi les nations.

 Shabbat "Shabbaton" : un cycle hebdomadaire 


 Dans le texte biblique "2 On travaillera pendant six jours, mais le septième jour sera pour vous une chose sainte, le shabbat, le jour du repos consacré à l'Éternel."

 "le septième jour" se dit yom sheviyi" (jour 7) ou plutôt "shabbat".

 Sheviyi vient du chiffre sheva (sept (7).

 L'expression "le shabbat, le jour du repos" se dit le "shabbat, le jour du shabbaton". On retrouve ce mot à plusieurs endroits et ici il signifie "shabbat hebdomadaire", ou "repos hebdomadaire", "jour de l'expiation" et dans d'autres cas il signifie p.ex. "année shabbatique" "Fête des Trompettes". Si pour tous, le shabbat est tous les jours, il s'agit donc bien d'un jour qui se répète selon un cycle de 7 jours.

 Le feu le jour du shabbat 


 Le feu que l'on n'allume pas le jour du shabbat pourrait laisser imaginer un Dieu dur qui laisse son peuple se frigorifier en plein hiver tous les samedi où l'on devrait en principe se reposer dans un bien être familial shabbatique. Pouvons nous imaginer un Dieu comme Celui de la lettre qui nous obligerait tous les samedi depuis le vendredi soir à greloter de froid en hiver ?

 "Quiconque travaillera en ce jour-là sera puni de mort. 3 Vous n'allumerez point de feu, dans aucune de vos demeures, le jour du shabbat."

 La compréhension à la lettre de ce commandement rend l'amour de Dieu complètement obsolète. Le langage est évidemment spirituel. Le feu a plusieurs connotations soit bonne soit mauvaise.

 - Le feu de Dieu : 


Le shabbat nous donne la Vie comme un Feu de Dieu. Yeshoua pour sa part a dit qu'il était venu allumer un feu sur la terre et il a ajouté "comme je voudrais qu'il soit allumé" (Luc 12:49) laisse penser au Feu de l'Esprit Saint, les langues de feu sur la tête des 120 disciples.

 - le feu étranger : 


il n'est pas question de venir un jour de shabbat avec un feu étranger, avec des aspirations et des désirs malsains, qui nous détourneraient de l'adoration qui est dûe à Dieu en ce jour saint.

 L'action d'allumer provient de la racine baar qui signifie brûler, consumer, allumer, être allumé, commencer à brûler, colère de l'Éternel, colère humaine. 

 Le feu esh s'utilise aussi dans le cas d'un feu surnaturel (accompagnant théophanie), feu sur l'autel, feu de Dieu (colère). Autant on ne doit pas brûler d'offrande de culpabilité sur l'autel un jour du shabbat où on doit se réjouir en SA Présence, autant on ne doit pas provoquer la colère de Dieu par notre mauvais comportement.

 C'est ça le vrai feu qu'il ne faut pas apporter le jour du shabbat. Rien à voir avec le feu physique !

Vayakhel (il rassembla) et Pékoudé (comptes) 


 La Parachot Vayakhel (il rassembla) et Pékoudé (comptes) est double : Moïse rassemble la communauté des enfants d'Israël... "Voici les comptes du Sanctuaire"

 Ces deux parashot sont le plus souvent lues ensemble. Elles traitent en effet du même sujet : la construction proprement dite du sanctuaire afin d'obéir aux ordres de Dieu donnés à Moshé. Alors que Terouma, Tetsavé et Ki Tissa développent les plans de l'édifice, Vayakhel-Pékoudé établit pour ainsi dire le rapport relatif à sa réalisation, tant au plan technique qu'au plan comptable.

 Lorsque l'ouvrage est terminé, la Présence divine se manifestant par une nuée remplit le Tabernacle. C'était la finalité de toute l'entreprise. La Révélation inouïe du Sinaï devient en quelque sorte permanente, quoique moins intense, grâce au Sanctuaire.

 Laissons nous conduire par la Rouah Hakodesh

 Shabbat shalom


Pour aller plus loin   


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